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Savez-vous que cela fait depuis le 1er juillet que je n’ai pas publié mon défi hebdo ? Si vous ne savez pas de quoi je parle, rendez-vous ici. Et si vous souhaitez lire ou relire le dernier défi, le voici.

Voici tout de même un petit récap’. J’ai commencé ce défi le 22 février 2021, et je souhaitais vous partager toutes les semaines, mes réussites et mes échecs zéro déchet. Puis, j’ai fait une pause pour les vacances d’été, et depuis “patatra, plouf, plouf”, je n’ai pas repris mon journal. Pour tout vous avouer, il y a une raison à cela. Oui, la honte. En fait, j’ai été prise par un gros projet et le zéro déchet est passé au second plan, parfois même à la trappe. Donc, je n’avais pas envie de vous raconter que j’avais lâcher du lest, beaucoup trop de lest. Mon gros projet en question commence à me laisser entrevoir un petit peu de répit. J’ai donc décidé de reprendre mes anciennes habitudes zéro déchet

Mon projet perso

Si vous avez bien suivi mon journal hebdo, vous savez que je me suis récemment lancée dans les travaux de peinture de ma maison. Et comme je vous le disais précédemment, les travaux génèrent énormément de déchets ! Ce qui ne motive pas vraiment à faire le zéro déchet… 

Cet été les travaux se sont accélérés. À tel point, qu’en début d’année scolaire, nous avons décidé que nous allions commencer à chercher une maison à acheter sur Douarnenez. À ce moment-là, on souhaitait acheter une maison d’habitation et un second bien pour investir. 

Pendant quelques semaines j’ai farfouillé sur tous les sites d’annonces immobilières, puis j’ai programmé 2 jours de visite. Nous habitons actuellement à 1 heure de route de Douarnenez et donc, nous ne voulions pas faire de nombreux allers-retours. 

Honnêtement, on se disait que cette journée était juste là pour se mettre dans le bain, rencontrer des agents immobiliers, commencer à chercher, etc. Même si au fond de moi, j’espérais vraiment que l’on trouverait notre maison. On ne pensait pas que la troisième visite de la journée serait la bonne. 

Tout ça pour vous dire, que c’est arrivé très vite et que du coup, il a fallu mettre le paquet pour finir les travaux de la maison actuelle. Nous n’avons pas encore fini mais le gros est fait, il ne reste que quelques finitions par-ci par-là. 

Nous avons donc fait estimer la maison en vue de faire un prêt relais. Parenthèse : Préparer la maison en vue d’une visite d’un agent immobilier, ça aussi c’est du boulot. 

En parallèle, il a fallu faire estimer les travaux de la maison de Douarnenez pour pouvoir faire notre demande de prêt, ça n’a pas été simple, ça non plus… Tout ça sans oublier nos boulots et nos 3 enfants qu’il faut occuper. 

Les habitudes qui restent

Heureusement, il y a des choses qui ne changent pas même lorsqu’on se relâche un peu. Tout simplement parce que revenir en arrière sur certaines choses est bien plus difficile. Ouf ! 

C’est le cas par exemple du compost. Depuis que nous l’avons mis en place en 2015, nous n’avons jamais arrêté. Nous n’avons jamais arrêté de trier nos déchets, nous n’avons pas mangé plus souvent de viande. Nous nous lavons toujours avec du savon. Notre lessive et notre détergent pour lave-vaisselle est toujours le percarbonate de soude et notre déo est encore et toujours du bicarbonate. Nous allons toujours à pied pour emmener nos enfants à l’école. Nous buvons toujours de l’eau du robinet. 

Mon relâchement zéro déchet

Pendant cette période que j’appellerai “ma phase moins”, j’ai acheté des produits que je n’achetais jamais avant. 

Allez, courage, je vais vous dire les horreurs que j’ai achetées… J’ai acheté :

  • du jambon emballé dans du plastique, 
  • des pains à paninis emballés dans du plastique, 
  • des yaourts dans des pots en plastique, 
  • de la viande emballée dans du plastique, 
  • des légumes emballés dans du plastique, 
  • du fromage emballé dans du plastique… 

Oui je sais ça fait beaucoup de plastique. Et je peux vous dire que les aliments n’ont vraiment pas, mais alors, vraiment pas le même goût que lorsqu’ils sont achetés en vrac. Le plastique donne vraiment un goût au produit. Je trouve ça flagrant, en particulier pour les boissons. Comparez le goût d’un Coca ou d’un Orangina en bouteille en verre ou en plastique, étrangement pas pareil (on se demande pourquoi=ironie). Et cerise sur le gâteau : j’achetais tout cela au Leclerc drive la plupart du temps.

Ma reprise zéro déchet

Avec la nouvelle année qui commence, je dis stop à ces habitudes toutes pourries. Je reprends le dessus. Il y a quelques mois de cela, je n’aurais jamais envisagé d’acheter des produits comme cela.

Le 31 décembre, la fin des vacances scolaires approchait, nous avions passé toutes nos vacances à faire des travaux, nous commencions à en voir le bout, ma motivation zéro déchet commençait à revenir

Depuis quelques années, nous fêtons le nouvel an en famille, tous les 5. Nous avions prévu de manger des moules frites. 

J’ai cherché une friteuse Actifry sur leboncoin. J’en ai trouvé une tout près de chez moi. 

Puis je suis allée au Super U avec ma grande boîte en inox pour acheter des moules. J’y suis allée sans me prendre la tête, en me disant “On verra bien”. 

Anecdote avec le Super U

Pour bien comprendre, il faut que je vous raconte ma petite histoire avec le Super U. 

Il y a plusieurs années (mon dieu que le temps passe vite), je suis allée avec ma boîte en inox à la charcuterie du Super U pour acheter du jambon. Je demande à la charcutière :

  • “Bonjour, je voudrais du jambon, directement dans ma boite s’il-vous-plaît.”

Elle me répond : 

  • “Oui bien sûr pas de problème.” 

La fois suivante, j’y suis retournée, mais là, c’était une autre personne. Je lui ai demandé : 

  • “Bonjour, je voudrais du jambon, directement dans ma boite s’il-vous-plaît.”

Elle me répond : 

  • Je ne sais pas si je suis autorisé à le faire, il faut que j’appelle mon supérieur.
  • La dernière fois, la personne a accepté.
  • Bon, ben d’accord alors.

Une autre fois, j’ai fait la même demande à la boucherie. 

Réponse : 

  • “Oui bien sûr pas de problème.” 

Puis je suis retournée au rayon boucherie. Le boucher n’était pas là mais la charcutière oui.

Voici ce qu’elle m’a dit : 

  • Non je ne peux pas vous servir dans votre boite, les bouchers ne veulent pas.
  • Si, le boucher a accepté l’autre jour.
  • Ah ben, je sais plus moi, il faudrait qu’ils se mettent d’accord.” 

La fois suivante, je retourne une nouvelle fois à la charcuterie. La charcutière :

  • Par contre, c’est la dernière fois que j’accepte votre boite parce que le mois prochain on n’acceptera plus que les boîtes en plastique.”  

Enfin bref, il y a de quoi avoir des nœuds au cerveau. Après cela, j’ai envoyé un mail au gérant qui m’a répondu que je pourrais toujours venir avec ma boite en inox. Toutes ces péripéties font que je n’étais pas très à l’aise de devoir toujours me justifier, c’est vraiment fatiguant. Alors, j’ai tout simplement arrêté d’y aller avec ma boite, j’ai préféré retourner chez mon charcutier/boucher habituel.

Retour au présent

Donc, je suis allée le 31 à la poissonnerie du Super U, sans grandes convictions, sans espoirs, sans attentes. Au moins, pas de risques d’être déçue. 

Je demande : 

  • Bonjour, je voudrais des moules s’il-vous-plaît. Ce serait possible de les mettre directement dans ma boite ?
  • Oui bien sûr. Il faut juste que je les pèse.

Il pose ma boîte sur une table derrière lui, et prend un sac plastique. Puis, un second poissonnier arrive, regarde ma boîte posée sur une table. 

Le premier poissonier : 

  • C’est la boîte de la dame, elle veut ses moules dedans. 
  • Pourquoi tu ne tare pas la balance ? 
  • Bah, je ne sais pas faire sur celle-là. 
  • Attends, donne moi ça je vais faire sur la balance à l’arrière.” 

Puis, il se tourne vers moi et me dit : 

  • “l’intérêt c’est de ne pas avoir de déchets du tout !” 

Eureka !

Ça a été une grande victoire pour moi. En plus de ne pas avoir été déçue, j’ai ressentie une grande fierté et je me suis rappelée le sentiment de satisfaction que procurait cette démarche. Ça m’a vraiment permis de finir l’année plus motivée que jamais.

Mes nouvelles habitudes zéro déchet

Vrac’N Roll

Lorsque j’étais dans ma phase moins, je continuais malgré tout à commander sur Vrac’N Roll (heureusement qu’ils sont là eux !). J’ai donc décidé que j’allais mettre en place une nouvelle organisation et que je commanderai plus souvent chez eux. Au passage, voici mon code de parrainage : LAURAB@3602. La majorité de mes courses peuvent être achetées sur leur boutique. Concernant les boissons, je pense continuer à les acheter en grande surface. 

Lait végétal

Il y a des choses que je vais me mettre à refaire, notamment le lait végétal. Je viens de tester une nouvelle recette de lait de riz, je vais faire quelques ajustements et je vous partagerai la recette. En effet, les laits végétaux sont souvent faits aux amandes ou aux noisettes et ça coûte assez cher, le riz beaucoup moins.

Biocoop

Concernant la viande, le jambon et le fromage, j’irai à la biocoop et à la charcuterie, comme je le faisais avant. Je profiterai du moment où je dépose ma fille au judo le vendredi pour m’y rendre, comme ça ça ne me prendra pas trop de temps. D’ailleurs, j’y suis retournée ce week-end acheter du jambon et du fromage à la Biocoop, et c’est incroyable la différence de goût.

Marché de l’occasion

J’irai plus souvent sur le marché de l’occasion. Parfois, par facilité et par manque de temps, j’ai acheté du neuf.  

Abonnements 

Autre chose, j’ai arrêté mon abonnement netflix et prime que j’ai remplacé par Disney plus. Oui, j’ai fait le constat que souvent j’achetais sur amazon parce que j’avais un abonnement prime. Donc sans abonnement, j’irai plus facilement voir ailleurs. J’ai choisi Disney plus, pour la qualité du contenu destiné aux enfants.

Quelques écarts pour satisfaire toute la famille

Et sinon, je m’autorise de temps en temps quelques écarts pour des choses que je ne peux pas trouver en vrac. Exemple : des glaces pour les enfants. Il vaut mieux faire un zéro déchet imparfait et qui tient sur la durée plutôt qu’un zéro déchet parfait qui nous pousse au burn out, qui dégoûte les enfants et que l’on arrête par “ras-le-bol”.

Conclusion pour finir…

Vous savez quoi ? En plus, dans tout ça, mes résolutions ne me semblent pas du tout compliquées à tenir ! Lorsque ma nouvelle organisation sera bien en place, j’envisagerai de passer à la vitesse supérieure. 

Je vais bientôt avoir un second défi à relever, c’est mettre en place le zéro déchet dans ma nouvelle ville : Douarnenez. Emménagement prévu l’été prochain. Affaire à suivre… 

Et vous ? Quelles sont vos résolutions de l’année ?


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