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Achat en vrac : quels sont les atouts majeurs de cette tendance ?

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On estime qu’en moyenne, un Français produit 75 kg de déchets ménagers pour ce qui concerne exclusivement les emballages alimentaires en tout genre. Si ces chiffres peuvent sembler ahurissants à première vue, il suffit de prêter attention à la quantité d’emballages alimentaires que l’on emporte chez soi après les courses chaque semaine, pour réaliser que cette estimation décrit bel et bien la réalité. Contre ce fléau caractéristique de notre société de consommation moderne, une solution s’impose progressivement ces dernières années : l’achat en vrac. Les avantages de cette tendance grandissante touchent aussi bien à la réduction de l’empreinte écologique individuelle du consommateur qu’à des répercussions bien concrètes sur son budget : faisons le point.

Qu’est-ce que le vrac

Le vrac désigne littéralement une marchandise ou un produit qui n’est pas conditionné dans un emballage. Les légumineuses, les céréales, les féculents, et toutes sortes d’ingrédients et de produits de première nécessité sont aujourd’hui concernés par cette tendance qui consiste pour le client à faire ses courses en libre-service. Comme pour d’autres denrées que l’on est habitué à acheter au kilo, les produits en vrac que l’on trouve en magasins ou chez l’épicier se glissent dans des crafts, des bocaux ou des emballages à usage multiples apportés par le client.

En réalité, la tendance de l’achat en vrac était auparavant le mode de fonctionnement, bien avant l’arrivée de la grande distribution et des emballages très marketing qui y sont associés. En plus de représenter une expérience de proximité plus amusante et tout à fait originale de nos jours, l’achat en vrac présente une kyrielle d’avantages.

L’achat en vrac

L’achat en vrac pour réduire l’empreinte écologique

Les aliments ou produits qui ne sont pas conditionnés dans des emballages individuels de carton ou de plastique sont présentés au consommateur final après un processus bien moins long que les articles emballés. Les manipulations et les machines qui interviennent dans le conditionnement et dans le transport des produits emballés impliquent naturellement un impact carbone plus important. Les consommateurs qui embrassent ce mode d’achat peuvent aujourd’hui réduire considérablement leur production de déchets ménagers en pratique. Céréales, amandes, fruits, pâtes, produits d’épicerie ou d’entretien : il est bel et bien possible d’atteindre un objectif zéro déchet avec le vrac. La France est d’ailleurs bien en avance par rapport à la majorité de ses voisins, et un grand nombre de magasins épousent le concept de la vente en vrac à l’échelle nationale.

Opter pour le vrac s’assimile à une véritable démarche citoyenne, écoresponsable, et modèle. En plus de réduire ses déchets au niveau individuel, l’acheteur contribue à éliminer les dépenses d’énergie nécessaires pour conditionner les produits et pour fabriquer les emballages concernés.

L’achat en vrac : un choix pour la santé

Les produits présentés sous leur forme brute ou naturelle sont également de meilleurs choix pour des raisons sanitaires évidentes. Les emballages plastiques qui servent au conditionnement des aliments les plus divers sont largement décriés depuis des années pour leurs composants parfois très toxiques. Certains emballages sont ainsi truffés de perturbateurs endocriniens et constituent des choix désastreux bien que très courants dans l’industrie de l’agroalimentaire. Pour les consommateurs qui font leurs courses en vrac, l’utilisation de bocaux ou de sacs réutilisables est une alternative bien plus logique, pour lutter contre l’absurdité écologique consistant notamment à emballer des produits bio et frais dans des contenants regorgeant de composants chimiques. De nombreux consommateurs ignorent en l’occurrence que des particules fines issues des emballages plastiques contaminent les produits avant d’être ingérées.

Il existe un autre avantage clair sur la question de la santé : les étiquettes des emballages disparaissent avec le vrac, et avec elles disparaissent aussi les listes interminables d’ingrédients à ausculter. Acheter un produit dans un bocal, c’est miser sur une transparence totale. La source des produits est en général bien marquée, avec un label bio la plupart du temps.

L’achat en vrac pour limiter le gaspillage alimentaire

Les céréales, les fruits ou les ingrédients conditionnés de manière industrielle sont présentés au consommateur final sous des formats parfois très inadaptés. Au lieu de se contraindre à acheter des quantités trop grandes de produits spécifiques, le client peut avec le vrac emporter chez lui les quantités précises correspondant à ses besoins. Il faut noter que ce sont des dizaines de kilos de nourriture abîmée ou inutilisée qui sont jetés chaque année par individu dans de nombreux pays occidentaux. L’achat en vrac aide à limiter ce gaspillage avec l’achat sur mesure.

Il existe d’ailleurs bien des répercussions liées à cette possibilité d’acheter exactement les quantités dont on a besoin. Pour tester de nouveaux produits par exemple sans avoir à acheter des quantités trop importantes, le vrac représente encore une solution de choix.

Limiter le gaspillage alimentaire

Une option plus économique

Les produits en vrac permettent aux consommateurs de réaliser entre 5 et 30% d’économies sur la plupart des denrées alimentaires, en comparaison avec les produits mis en package. Ces différences de prix sont le plus souvent concédées par les épiceries qui font le nécessaire pour tenter de rendre cette nouvelle tendance plus attrayante. Pour le consommateur final, ces écarts représentent la perspective de faire des courses en supplément, pour plusieurs dizaines d’euros d’économies à l’année.

Profiter d’une meilleure organisation dans sa cuisine

Le vrac représente aussi pour le consommateur la perspective d’une cuisine plus attrayante et mieux rangée. À la différence de la grande variété d’emballages plastiques ou de cartons opaques qui encombrent nos étagères de cuisine, des bocaux en verre transparent imposent plus d’ordre, pour une dimension également plus décorative. Sur des étagères en bois, des bocaux pour les céréales ou les pâtes pour les épices, ou pour les légumineuses nous laissent voir très facilement les ingrédients dont nous disposons pour une cuisine créative. Pour certains consommateurs, c’est d’ailleurs la grande variété d’aliments et d’ingrédients que l’on peut retrouver dans les magasins avec la vente en vrac qui représente l’atout majeur qui rend l’invitation de cette tendance difficile à décliner. Bien plus qu’avec les produits emballés, on retrouve en effet en vrac toutes sortes de légumineuses, de farines, de noix, etc.

Conclusion

La tendance de l’achat en vrac s’inscrit (pour la plupart des consommateurs qui l’adoptent) dans une démarche consciente et responsable pour produire moins de déchets et pour consommer de manière plus responsable. Le vrac présente aussi des avantages pratiques en termes d’économies ou de praticité. Il est important de noter que ce mode de consommation écoresponsable ne se limite pas aux aliments et produits que l’on peut trouver dans une épicerie. De plus en plus d’enseignes ou de magasins présentent également des produits d’hygiène ou des cosmétiques solides en vrac.

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Je suis Laura Bégot-Guégan, je vis en Bretagne et plus précisément dans le Finistère. Je suis mariée et mère de 3 enfants. En 2015, j’ai pris la décision de supprimer les déchets de la famille. Je ne suis pas particulièrement écolo, mais j’ai toujours été sensible au sort de notre planète et de nos descendants. Cependant, je pestais après tous ces gouvernements qui n’en n’ont rien à faire, qui restent les bras croisés à attendre que l’on continue un peu plus à s’auto-détruire. Le monde entier est concerné mais rien n’est fait. J’ai compris récemment que s’il l’on veut que le monde change, il faut commencer par être le changement que l’on veut voir. J’ai compris que l’on peut agir. N’ayons pas peur de sortir du cadre. Au contraire, sortons du cadre et construisons une nouvelle façon de vivre.

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