"Apprenez le zéro déchet pas à pas, sans culpabiliser"

Défi zéro déchet

[Défi] Mon journal hebdomadaire de mes réussites et mes échecs zéro déchet

Si l'article vous plaît, soyez libre de le partager :)

Aujourd’hui, j’ai décidé de me lancer un défi. Un défi zéro déchet, bien sûr ! Bon ok, ce n’est pas vraiment moi qui ait eu l’idée, on me l’a un peu soufflé dans l’oreille… 

En fait, pour tout vous dire, quand j’ai commencé le zéro déchet, j’étais carrément à fond. Voici comment ça a commencé…

Découverte du mode de vie zéro déchet

Béa Johnson à Briec

J’ai lancé ce blog en 2015 lorsque j’ai décidé de commencer le zéro déchet. J’ai pris cette décision, après avoir vu un reportage sur M6 sur le zéro déchet. On y voyait Béa Johnson qui faisait ses courses. Je suis devenue fan ! Puis, quelques jours plus tard, voilà qu’elle donne une conférence à 1 h de chez moi. Cool, j’y vais. À l’époque, elle n’était pas encore très connue, la salle était presque vide. Ce jour-là, j’ai acheté son livre. Et j’ai suivi pas à pas ses conseils. Les 6 premiers mois ont été bouleversants et ont totalement changé notre façon de vivre. On a mis beaucoup de choses en place. 

Zéro déchet de Béa Johnson dédicace

Mais c’était compliqué, car il y avait encore peu de personnes dans la démarche et c’était peu connu. Il fallait sans arrêt réfléchir à des alternatives. Quand j’allais faire mes courses, on me regardait bizarrement : “Mais c’est qui cette espèce d’illuminée”. Mais c’était motivant, parce que j’avais la sensation d’avancer, et d’apporter des solutions aux personnes qui voulaient se lancer, et même de les inspirer en leur montrant le chemin. 

Les chutes et les rechutes zéro déchet

Mais voilà, avec le temps et les aléas de la vie, j’ai eu des coups de mou, des rechutes… 

Nouvel enfant, nouvelle organisation

Communication avec son bébé hygiène naturelle infantile

Nous avions trouvé notre organisation, mais la naissance de notre troisième enfant a changé pas mal de choses. Du coup, il y a eu beaucoup de retours en arrière, et surtout un surmenage que je n’avais pas anticipé. 

“L’ennemi du zéro déchet est le manque d’anticipation et d’organisation.” 

J’ai allaité les premières semaines, et je laissais donc mon mari gérer les courses, en plus de son travail. Il n’avait pas le temps d’aller au magasin bio, il faisait au mieux avec le temps dont il disposait. 

“Ça prend du temps au départ de changer ses habitudes.”

C’était compliqué de tout gérer avec trois enfants à la maison, les rendez-vous chez le médecin, les réunions d’écoles, les activités extra-scolaires… 

Puis, à cela s’est ajouté le problème des couches lavables. Mon mari ne supportait plus l’odeur, sans compter que laver les couches correctement n’était pas simple, en particulier avec la lessive au savon que je fabriquais à l’époque. Les couches n’étaient pas suffisamment propres et j’étais régulièrement obligée de relaver le linge qui sentait l’odeur des couches. Un cercle infernal…

Couches jetables contre couches lavables

Tout ça était bien compliqué, et pour éviter le burn-out, j’ai fini par racheter de la lessive, mais bio tout de même, faut pas déconner non plus ! Et des couches jetables.

Depuis, j’ai trouvé une solution presque zéro déchet pour la lessive et qui ne me prend pas plus de temps. Je vous en parlerai plus tard 😉 

Premier confinement = gros retour en arrière

Puis, il y a eu aussi le confinement qui m’a carrément mis le moral dans les chaussettes. Plus possible d’acheter avec ses propres contenants. Faire ses courses dans les magasins de vrac semblait hyper risqué à ce moment-là, même suicidaire ! 

Alors, j’ai fait la part des choses et j’ai décidé de ne pas prendre de risques (pour le zéro déchet, on verrait plus tard), j’ai fait mes courses entières au Leclerc drive. Le summum de la honte ! J’y suis allée tête baissée sous une capuche et lunettes de soleil en plus pour être sûre que personne ne me reconnaisse. 

Et il faut dire qu’au-delà du virus, il fallait s’occuper des enfants à la maison, leurs faire l’école, les faire manger 4 fois par jour, et tout le train-train qui va avec… Enfin, voilà, je sais bien que je ne suis pas la seule dans ce cas-là ! 

Ce que le zéro déchet doit et ne doit pas être

Aujourd’hui, voilà comment je vois les choses :

  • le zéro déchet Ne doit Pas être source de surmenage, 
  • il Ne doit Pas non plus être source de stress
  • le zéro déchet Doit nous alléger la vie, et pas l’inverse. 

Alors bien sûr, dans le zéro déchet, il y a la part de fun qui va avec. C’est ludique de fabriquer son déo, son dentifrice, ses sacs à vrac, et tout ça ! Mais il faut savoir que faire soi-même n’est pas indispensable pour faire le zéro déchet et ne doit en aucun cas être un frein pour se lancer. 

Le zéro déchet et moi

Cette semaine, je reprends les choses en main. En effet, j’ai commencé à faire quelques tests dans les commerces où je vais habituellement, à poser des questions pour savoir si je pouvais venir à nouveau avec mes contenants. Eh bien, oui ! Que ce soit, boulangerie, boucherie, biocoop… Ils acceptent tous. Donc, tout ça s’annonce très bien. 

Mais ce n’est pas tout, j’ai découvert une astuce géniale pour faire ses courses zéro déchet en temps de coronavirus ou lorsqu’on est pressé. Et c’est accessible à tout le monde ! Je vous en parlerai bientôt. 

Autre bonne nouvelle, mon fils vient d’arrêter les couches la nuit. Donc, c’est une excellente nouvelle pour le régime de notre poubelle Taz. Oui, vous avez bien lu, Taz est le nom de notre poubelle. Taz, le diable de Tasmanie qui avale tout sur son passage…

Taz, notre poubelle zéro déchet
Taz, notre poubelle qui avale tout sur son passage

Troisième chose importante qui fait qu’on n’est pas tous égaux… Depuis juin 2020, notre centre de tri recycle une grande partie des déchets plastiques. Donc, c’est un peu plus facile pour réussir à n’avoir qu’un bocal à la fin de l’année… 

Cependant, si vous lisez le guide que je vous partage en fin d’article, vous saurez que le recyclage n’est pas une solution et doit être utilisé uniquement lorsque toutes les autres options ont déjà été épuisées. 

Et mon défi zéro déchet dans tout ça ?

Une fois par semaine, je partagerai mes réussites et mes échecs zéro déchet de la semaine. Tout ça au travers d’un article. Vous pourrez le reconnaître, car il sera indiqué [défi] dans le titre. Le but est de me maintenir motivée vers mon objectif zéro déchet. Et on fera le bilan au bout d’un an des résultats que j’ai obtenus suite à ce défi zéro déchet. 

Je sais bien que je ne commence pas la démarche zéro déchet, j’en connais un rayon, mais comme on dit : 

“On peut connaître un tas de choses et ne pas appliquer ce que l’on sait.” 

Alors, le but de ce défi zéro déchet est :

  • d’appliquer ce que je sais faire, 
  • avoir mes juges (vous) pour me couper la tête quand je ne respecte pas ce mode de vie : le zéro déchet ! 
  • d’apprendre de nouvelles choses sur le zéro déchet
  • aussi que l’on s’entraide et que l’on puisse avancer ensemble vers l’objectif zéro déchet
  • que l’on arrête de culpabiliser aussi, car on n’est pas parfait, mais on fait de notre mieux.

“Pour cela, je vous invite à commenter les articles, que vous soyez un débutant ou un expert du zéro déchet !”

Vous souhaitez participer au défi zéro déchet ?

Vous avez le droit aussi de participer à ce défi :

  1. Présentez-vous dans les commentaires sous l’article : êtes-vous dans la démarche zéro déchet ? Débutant ? Expert ? Vos difficultés, etc.
  2. Je vous conseille, ensuite, la lecture de ce guide zéro déchet, rédigé par mes soins : Zéro déchet : le guide ultime.


Si l'article vous plaît, soyez libre de le partager :)

Je suis Laura Bégot-Guégan, je vis en Bretagne et plus précisément dans le Finistère. Je suis mariée et mère de 3 enfants. En 2015, j’ai pris la décision de supprimer les déchets de la famille. Je ne suis pas particulièrement écolo, mais j’ai toujours été sensible au sort de notre planète et de nos descendants. Cependant, je pestais après tous ces gouvernements qui n’en n’ont rien à faire, qui restent les bras croisés à attendre que l’on continue un peu plus à s’auto-détruire. Le monde entier est concerné mais rien n’est fait. J’ai compris récemment que s’il l’on veut que le monde change, il faut commencer par être le changement que l’on veut voir. J’ai compris que l’on peut agir. N’ayons pas peur de sortir du cadre. Au contraire, sortons du cadre et construisons une nouvelle façon de vivre.

11 réflexions sur “[Défi] Mon journal hebdomadaire de mes réussites et mes échecs zéro déchet

  • Katia

    Bonjour Laura,

    Je suis une Zéro déchet par intermittence. Des élans qui ne se sont pas encore maintenus dans le temps et, un recul avec le Covid… J’adore ton article, inspirant et j’ai bien hâte de lire les trucs dont tu parles.
    Je vais suivre ton défi!

    Katia

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  • CONTI

    Bonjour
    Ça fait maintenant 3 ans que j’applique au fur et à mesure des bons plans, des astuces et la logique du zéro déchet dans mon quotidien. Le cap a été passé grâce à mon emménagement avec mon mari et de ce fait, le choix de pouvoir appliquer les méthodes que je souhaite. Je suis enceinte et je suis arrivée à un palier assez difficile à passer donc les objectifs m’intéresse.

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    • Bonjour, Oui c’est vrai qu’il arrive des moments où on se sent bloqué. Commencer par garder les bonnes habitudes déjà mises en place, puis se fixer de nouveaux objectifs quand on est prêt. Avec l’arrivée d’un enfant, réussir à ne pas produire plus de déchets est un vrai défi ! En particulier car il y a des choses qui sont plus difficiles à anticiper.

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  • Vivre mieux avec l'essentiel

    « J’ai pris cette décision, après avoir vu un reportage sur M6 sur le zéro déchet. On y voyait Béa Johnson qui faisait ses courses.  » C’est cette même émission qui nous a donné, à mon mari et moi, l’envie de nous mettre au Zéro Déchet. Le livre de Béa Johnson et blog, sont une mine d’or. On a mis énormément de choses en place comme faire notre propre lessive, liquide vaisselle, passer au pain de savon, …, je ne vais pas tout énumérer 🙂 A Toulouse nous avons la chance d’avoir « Le Drive Tout Nu », qui nous permet d’acheter toute notre nourriture (à part la viande) sans aucun emballage. C’est vraiment génial. Là où on pêche c’est avec la viande qui est souvent sous-vide.

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    • Merci pour ton commentaire ! Pour la viande, je vais chez le boucher avec une boîte en inox. Avant, j’y allais avec un bocal Le Parfait, mais j’ai toujours eu peur que le bocal tombe et casse sur la marchandise… Et il faut dire que depuis qu’on fait le zéro déchet, on mange beaucoup moins de viande.

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    • Merci pour ton commentaire, n’hésite pas à revenir chaque semaine pour suivre mon défi 😉

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      • Jacolot Elodie

        Bonjour, moi c’est Elodie, j’ai 3 enfants de 10 et 7ans. Nous avons commencé à réfléchir à notre mode de consommation il y a de cela 3ans lorsque nos enfants ont eu une intervention sur le tri à l’école. Depuis nous y allions par petits pallier, niveau ménage je fais tout mes produits moi même, dans la salle de bain nous y allons progressivement car le changement est un peu plus difficile pour certains. Je vais prendre mes légumes chez un primeur et ma viande en direct du producteur. J’aimerais sauter le pas des achats en vrac mais je ne sais pas comment m’organiser.

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  • Laetitia

    Bonjour, Laetitia, 35 ans, 3 enfants dont 2 ados. On a commencé il y a quelques années une démarche 0 déchet. Et toute la famille s’y met, pas de fainéantise qui tienne. Seulement pour faire adhérer tout le monde, et pour que ce soit ludique chacun a amené son idée : stop pub, investissement dans une yaourtiere, recherche d’une ferme pour acheter local bio et en circuit court, cotons démaquillant lavables… on évolue très lentement mais les changements sont acquis. Prochain changement : fin des pizzas industrielles et là avec 2 ados… outch! C est un défi de taille, mais on ne lâche rien
    Courage à tous

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